L'odeur de papa
Solo sur la relation fille-père, la fin de vie, les Babybels, les allergies aux chats et Johnny Hallyday.
Tout public à partir de 12 ans

Un jour comme ça, pif, paf, pouf, alors que tout allait très bien, qu’elle venait à peine de se remettre de son burn out, et qu’elle envisageait de passer un bel été au bord des rivières asséchées avant de sauter gaiement dans la quarantaine, on l’appelle à propos de son père. Tiens ? Ce père qui ne lui donnait plus de nouvelles, qu’elle ne voyait plus.
Tout à coup, le revoilà dans sa vie. Mais pourquoi cet appel ? Il est tombé…
Et là, le monde bascule.
Du jour au lendemain, le père refait surface, et s’impose avec lui la grande famille des “il faut” : il faut l’aider, il faut le sauver, il faut l’aimer, il faut tout réparer, tout nettoyer, la relation au père et le père lui-même. Parce qu’il est très diminué, le père, parce qu’il est atteint d’un syndrome glissant doublé d’un syndrome de Diogène, qu’il est dénutri, isolé, et qu’il a l’air tout petit. Il faut l’aimer et l’aider parce qu’il n’est plus là, l'ogre, le paternel, le mec dur, le fan de Johnny. Il a été tellement imbuvable que tout le monde est parti : sa première femme, sa deuxième, ses potes, son fils. Le voilà vieux, seul, malade et endetté.
Restent un gros chat et sa fille, Marion.
Et Marion, elle a du mal à raconter, elle ne sait pas comment jouer ça ? Oui jouer, parce que bon, elle est comédienne !
Peut être devrait-elle écouter son psy et mettre un peu distance avec tout ça…
Peut être devrait-elle mettre une perruque et invoquer un personnage ?…
Voix
Tristan Schotte
Création Musicale
Jordan Toesca
Création Lumières
Pierre Berneron
Écriture Collective
Marion Nguyen Thé et Cécile Maidon
Mise en scène
Cécile Maidon
Interprétation
Marion Nguyen Thé



